La hausse du prix du carburant continue de faire des vagues. Une inflation qui impacte fortement les pêcheurs, et donc le prix du poisson.
« Le printemps va être rouge », confiait Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ, à France Info. L’inflation continue de sévir dans nos supermarchés (et pourrait même se poursuivre jusqu’à l’été). Deuxième rayon le plus touché, le frais a vu ses prix augmenter de 16,5 % en un an. Si les poissons fumés connaissent la plus faible hausse tarifaire au sein de ce même rayon (+12,92 % vs +21,39 % pour la margarine, le beurre et la crème fraîche), ils deviennent néanmoins un produit de luxe pour bon nombre de consommateurs.
La raison principale de cette inflation ?
La hausse des coûts de l’énergie, indispensable pour respecter la chaîne du froid… et pour partir en mer. Car le prix du carburant continue lui aussi de flamber, faisant pression sur les pêcheurs. Au printemps 2022, certains étaient même obligés de consacrer une partie de leur salaire à la consommation de gazole.
Une aide avait alors été mise en place par le gouvernement entre mars et juillet 2022, leur octroyant une remise de 35 centimes par litre de carburant acheté à la pompe. De quoi souffler un temps, mais loin d’être suffisant…
À ce phénomène énergétique s’ajoute celui de la raréfaction des espèces. Comme l’a souligné France 3 Normandie, une étude réalisée en 2019 par la communauté de scientifiques The Royal Society affirme que le réchauffement climatique fragiliserait l’écosystème marin, provoquant ainsi la disparition de « gros » animaux, comme le cabillaud. Alors, pour consommer les trésors de la mer sans (trop) impacter votre porte-monnaie, pensez à demander conseil à votre poissonnier. Maquereau, merlan, rouget… il pourra vous partager des recettes avec des poissons plus petits, moins coûteux, mais tout aussi savoureux.